Onze bornes et quatre portiques de collecte de l’écotaxe détruits, la grille d’une sous-préfecture défoncée, des gendarmes visés par des projectiles, des bagarres… Plus de trois mois de colère bretonne et seulement cinq convocations devant le tribunal. Pas question de dire qu’il faut mettre les Bretons au trou, mais la rareté des poursuites pénales concernant des «bonnets rouges», comparée à la répression qui frappe le plus souvent les syndicalistes ouvriers, est flagrante. Les bonnets rouges bénéficient-ils d'une impunité choquante ?